Trashétéria.

Ma vie n'a rien de pitoyable mais elle n'a surement pas l'espèce de côté hollywoodien dont je rêve parfois. Je ne voudrais pas être un acteur ni un chanteur connu mais parfois mes goûts télévisuels laisseraient croire le contraire: American Idol, So you think you can dance et mon dernier bonbon: Project Runway Canada.

L'animatrice, Iman, une espèce de muse de la mode des années 70, un accent russe, un corps svelte, des choix d'ensembles stylisés et des remarques probablement préparées par son ami gay (dans la cinquantaine) qui est tellement rendu bitch car il n'a pas eu sa carrière sont déjà des raisons sensées pour moi d'écouter cette émission.

Une commandite par Winners (eh oui) et des designers spécialement stéréotypés: un asiatique avant-gardiste, la voluptueuse de Calgary qui a des amis pour la première fois, la lesbienne de Pointe-aux-Trembles et une autre gang de tapettes viennent compléter un casting intéressant publicisé par ce que les ontariens croient être un pillier de la mode à Oshawa.

Je ne sais pas trop pourquoi j'ai un terrible plaisir, en ce mardi soir, en compagnie d'un gin 7 up et d'un plat de peanuts au BBQ à écouter une gang de designers se bitcher autour de machines à coudre. Trash? Glam? Aucune idée, mais c'est ce qu'il me fallait! Nous le saurons demain, devant mon ordinateur, quand je continuerai à rédiger et analyser le contenu de films pornos. C'est ma vie!